Un canard m’a appris à me concentrer
Je n’ai jamais pensé de ma vie que j’apprendrais que l’une des qualités des plus grands ce monde me serait enseignée par un canard. C’est une histoire de concentration.
Un matin, comme d’habitude, je me suis réveillé devant ma machine, en m’efforçant de faire de mon entreprise Niochi la plus grande et la plus prospère de tous les temps. Mon père m’a appelé et m’a demandé d’abattre un canard.
Je lui tranche la gorge et je le retourne pour laisser le sang couler. Et en même temps je chauffe l’eau afin de le déplumer aisément. J’ai l’impression que tout est fait, mais c’est le début d’une tâche qui demande de la dextérité et de la délicatesse.
Une fois que les intestins ont été retirés. Il faut localiser la vésicule biliaire du canard et vérifier qu’elle n’est pas perforée. Si elle est perforée au moment de l’abattage du canard, le goût de la viande est irréversiblement altéré. Ce serait dommage !
C’est une illusion de croire que tout est réglé quand on a passé une étape. Vous avez encore quelques détails à régler avant de passer à autre chose. Dans tout ce que nous faisons, nous avons l’obligation de rester vigilants et concentrés. Et c’est là que réside le grand défi.
La force d’un leader, d’un PDG ou d’un autre réside dans sa résilience et dans sa capacité à rester dynamique dans sa réflexion tout en gardant à l’esprit l’objectif à atteindre.